Friday, October 9, 2020

Council of Canadians with Disabilities Denounces Trudeau Government's Re-Introduction of Un-amended Bill C-7 on Medical Aid in Dying as “Head-in-the Sand Mentality” that Endangers the Lives of Canadians with Disabilities


Media Release

Winnipeg – October 5, 2020 – The Council of Canadians with Disabilities (CCD), a national disability rights organization, is vehemently denouncing the Trudeau government’s re-introduction of Bill C-7, a bill which extends access to Medical Aid in Dying to people who are experiencing intolerable suffering as a result of illness or disability, but whose death is not reasonably foreseeable. The bill was first introduced in early February, before the COVID-19 pandemic hit Canada.

“The COVID-19 pandemic has clearly revealed the ableism that is rampant in Canada’s healthcare system, as well as in Canadian society as a whole.” says Dr. Heidi Janz, Chair of the CCD’s Ending-of-Life Ethics Committee. She explains that “Ableism can be defined as the discrimination and social prejudice against people with disabilities based on the belief that typical abilities are superior. Like racism and sexism, ableism classifies entire groups of people as ‘less than,’ and perpetuates harmful stereotypes, misconceptions, and generalizations about people with disabilities.”

“Over the past five months, we’ve seen not only the introduction of critical care triage protocols which identify the pre-existence of a disability as an exclusion criterion for critical care, in the event that rationing of resources, such as ventilators, becomes necessary due to overwhelming demand; we’ve also seen elderly and disabled people who fall ill being left to die in nursing homes and never sent for medical care in hospitals,” Janz explains. “At the same time, we’re hearing provinces like Alberta and Ontario threaten to severely cut—or even outright end—the income support programs that people with disabilities rely on to survive. All of this means that people with disabilities are more marginalized during these pandemic times than they have been at any other time in Canada’s history.”

“With such evidence of systemic discrimination against people with disabilities mounting daily, the Trudeau government’s decision to move forward with this bill without adding safeguards to prevent marginalized Canadians from being driven to seek assistance to die because they cannot get assistance to live is evidence of a head-in-the-sand mentality that endangers the lives of Canadians with disabilities,” Janz says.

The Council of Canadians with Disabilities is urgently calling on the Trudeau government to withdraw Bill C-7 and replace it with a new bill that strikes a more careful balance between autonomy rights and equality rights for people with disabilities. Such a Bill would need to follow the judicial directive in the Carter ruling, which called for “a carefully-designed system” that “imposes stringent limits” that are “scrupulously monitored and enforced.”

"The government seems committed to spending time, energy and resources to helping us die sooner. What we truly need are resources to live with dignity in the community. This means having income above the poverty line, access to community resources like home care and attendant services and access to quality palliative care -- should the need arise," said Tracy Odell, President of Citizens With Disabilities - Ontario and 2nd Vice-Chair of CCD.

"Canada should show its resolve to be a 'kinder and gentler' nation. We do this through active support of our human rights recognized by the United Nation Convention on the Rights of People with Disabilities; not by expediting people's death -- especially when our so-called 'choice' for an early death arises from fear of loneliness, neglect and shortage of help to live with dignity at home."

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FOR FURTHER INFORMATION, CONTACT:

Dr. Heidi Janz
hjanz@ualberta.ca


Communiqué de presse

LE CONSEIL DES CANADIENS AVEC DÉFICIENCES DÉNONCE LA REMISE EN VIGUEUR DU PROJET DE LOI C-7 NON MODIFIÉ SUR L’AIDE MÉDICALE À MOURIR: AVEC CETTE «POLITIQUE DE L’AUTRUCHE», LE GOUVERNEMENT TRUDEAU MET EN DANGER LA VIE DES CANADIENS EN SITUATION DE HANDICAP.

Winnipeg – 5 octobre 2020 – Le Conseil des Canadiens avec déficiences (CCD), organisation nationale de défense des droits des personnes handicapées, dénonce la remise en vigueur fédérale du projet de loi C-7, qui élargit l’accès de l’aide médicale à mourir aux personnes subissant d’intolérables souffrances suite à une maladie ou un handicap mais dont la mort n’est pas raisonnablement prévisible. Ce projet de loi est entré en vigueur au début février, avant que la pandémie de la COVID-19 ne frappe le Canada.

«La COVID-19 a nettement révélé le capacitisme endémique dans le système de soins de santé du Canada ainsi que dans la société canadienne en général, a déclaré la Dre Heidi Janz, présidente du Comité d’éthique en fin de vie du CCD. Le capacitisme, explique-t-elle, peut-être défini comme la discrimination et le préjudice social basés sur la supériorité soutenue des capacités typiques et exercés à l’égard des personnes handicapées. À l’instar du racisme et du sexisme, le capacitisme catégorise des groupes complets de personnes comme des «êtres inférieurs » et perpétue les dangereux stéréotypes, malentendus et généralisations appliqués aux personnes en situation de handicap.»

«Depuis les cinq derniers mois, nous avons vu apparaitre, en soins intensifs, des protocoles de triage stipulant que la préexistence d’une déficience serait considérée comme un critère d’exclusion au cas où une rationalisation des ressources, notamment les respirateurs, s’avèrerait nécessaire suite à une demande excessive. Nous avons également vu dans des centres de soins de longue durée, des personnes âgées et des personnes handicapées tomber malades, ne jamais être hospitalisées et être abandonnées jusqu’à la mort, a souligné Mme Janz. Et en même temps, nous apprenons que des provinces comme l’Alberta et l’Ontario menacent de couper – et voire même de supprimer carrément – des programmes de soutien du revenu dont dépendent les personnes handicapées pour survivre. Ce qui signifie que pendant cette pandémie, les personnes handicapées ont été plus marginalisées qu’à n’importe quelle époque de l’histoire du Canada.»

Devant cette preuve manifeste de la progression quotidienne de la discrimination systémique à l’égard des personnes en situation de handicap, la décision du gouvernement Trudeau de remettre la loi en vigueur sans ajouter des mesures de sauvegarde pour protéger les Canadiens marginalisés incapables d’obtenir le soutien requis, contre toute incitation vers l’aide à mourir, cette décision n’est qu’une politique de l’autruche, un aveuglement qui met en danger la vie des Canadiennes et des Canadiens en situation de handicap, a ajouté Mme Janz.»

Le Conseil des Canadiens avec déficiences prie instamment le gouvernement Trudeau d’abroger le projet de loi C-7 et de le remplacer par une loi instaurant un juste équilibre entre les droits à l’autonomie et les droits à l’égalité des personnes handicapées. Une telle loi se conformerait aux directives judiciaires stipulées dans le jugement Carter, à savoir «les risques doivent être réduits par un système soigneusement conçu imposant des limites strictes scrupuleusement surveillées et mises en application.»

«Le gouvernement semble vouloir consacrer son temps, son énergie et ses ressources à accélérer notre mort. Nous avons vraiment besoin de ressources pour vivre en toute dignité dans la communauté. Ce qui implique un revenu supérieur au seuil de la pauvreté, l’accès à des ressources communautaires comme les soins à domicile et les services d’auxiliaires et l’accès à des soins palliatifs de qualité, le cas échéant, a déclaré Tracy Odell, présidente de Citizens With Disabilities, Ontario et 2ème vice-présidente du CCD.»

«Le Canada doit afficher sa volonté d’être un pays « plus généreux et plus compatissant.» À cette fin, il devra activement appuyer nos droits reconnus par la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées, et non pas accélérer notre mort – surtout quand le soi-disant choix pour une mort prématurée est fondé sur la peur de la solitude, la négligence et le manque de soutien pour vivre dignement chez soi.»

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POUR PLUS D’INFORMATIONS, CONTACTER :

Dre Heidi Janz
hjanz@ualberta.ca

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